Dans sa dernière enquête, la Fondation pour l’innovation politique l’affirme: la société française est clairement à droite. On peut dés lors imaginer que cette prépondérance devrait se traduire dans les urnes en avril prochain.
Tous les sondages sur les intentions de vote le confirment, d’ailleurs: la gauche , divisée, éclatée, déconnectée des catégories populaires et des réalités de la vie économique, est loin derrière, évaluée à moins de 30%. Sauf coup du sort, la présidentielle ne peut donc échapper à la droite…
Certes, mais de quelle droite parle-t-on ?? De celle d’Emmanuel Macron, aux accents orléanistes, qui penche parfois encore au centre gauche comme en témoignent ses timidités sur le front régalien ? Non encore candidat, le président de la République fait actuellement la course largement en tête dans les études d’opinion. De celle de Marine le Pen ou d’Eric Zemmour, aux accents bonapartistes et nationalistes? Ils se disputent, pour le moment, la seconde place, ne disent pas tout à fait la même chose, mais, à eux deux, affichent un total impressionnant, supérieur à la gauche. Reste, la troisième droite, celle du parti LR, qui va, enfin, dans quelques jours et après moult tergiversations, choisir son candidat. N’incarne-t-elle pas la droite légitimiste, qui se revendique du gaullisme. Cette droite, naguère rassembleuse, patriote, claire sur l’autorité, mais à la fibre sociale. Cette droite qui a longtemps su, du général de Gaulle à N.Sarkozy en passant par J.Chirac, embrasser toutes les couches de la nation, ne demande qu’à se trouver un nouveau chef, à la hauteur de ses ambitions. Des doutes légitimes existent …
Entre les trois droites, la partie s’annonce serrée, pas à en croire les sondages cependant.