Il y a de quoi être inquiet

I

Depuis le début de la conférence de Glasgow sur le climat, il n’est pas un jour sans annonce fracassante !!!. En voici une qui a fait parler: cent pays promettent de réduire leur production de méthane. Le lendemain, c’était l’électricité issue du charbon qui était dans l’oeil de mire de 190 acteurs de la planète. Ou encore les investissements dans les énergies fossiles à l’étranger étaient décrétées indésirables. A ce rythme là, à l’issue du sommet, la planète sera définitivement lavée de tous ses maux.

Foutaise ! La réalité est bien entendu toute autre, ne serait-ce par le fait que les gros pollueurs que sont Xi Jinping et Vladimir Poutine ont préféré rester chez eux, loin des donneurs de leçons. En fait, tant qu’une cour pénale internationale, armée de sanctions dissuasives acceptées par tous, n’existera pas pour juger les contrevenants des accords planétaires, rien, ou presque, ne changera.

On peut le déplorer, mais la lutte contre le réchauffement climatique et la souveraineté nationale ne feront jamais bon ménage. Les concilier n’est pas plus concevable qu’un monde sans guerres !!

Dans le battage médiatique pour une planète propre, les idéalistes béats font prendre à tous des vessies pour des lanternes. Ce n’est pas demain que les énergies dites renouvelables seront suffisantes, sauf dans une économie frugale de la décroissance et destructrice des paysages. Il semblerait que le seul moyen rapide aujourd’hui pour contenir l’augmentation de la température reste le développement du nucléaire. La source la plus fiable, la moins impactante, tout en étant la plus abondante…

Au lieu de se perdre en promesses intenables, la conférence de Glasgow aurait pu faire oeuvre efficace et pragmatique en regardant l’atome droit dans les yeux !!!

FD

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