A coeur ouvert

A

Les réactions suscitées dans la presse locale et sur les réseaux sociaux par la récente publication des observations définitives de la Chambre Régionale des Comptes Nouvelle Aquitaine sur la gestion et les comptes du SICTOM du Périgord Noir pour la période allant de 2013 à aujourd’hui auront au moins eu un mérite :

celui d’apporter un éclairage définitif sur la vraie nature de certains, sur leur capacité à manipuler les faits, avec, pour seule fin, la volonté de nuire. Des propos inappropriés, déformant la réalité, souvent déplacés et parfois diffamatoires. Aussi, je remercie tous ceux, qui, ces deniers jours, et des agents du SICTOM parmi eux, m’ont gratifié de propos et de regards bienveillants.

 Pour ma part, j’en retiens principalement la position des 83 membres du Comité Syndical du SICTOM du Périgord Noir, réunis le 05 Février dernier, qui, à l’unanimité moins une abstention, ont tenu à m’apporter leur soutien, à redire que « mon honnêteté, ma bonne foi et ma droiture ne sauraient être remises en cause, a fortiori sur une période antérieure à mon arrivée à la tête du Syndicat » et leur confiance renouvelée.

  Tous ceux qui me connaissent, ont travaillé avec moi, ont participé à des projets communs, le confirmeront. Arrivé en Dordogne il y a près de 30 ans, mon attachement au Périgord Noir aura mobilisé toute mon énergie au service de Sarlat, de la ville, de ses habitants. Bien souvent sur le pont dès 5 heures du matin et jusqu’à 21 heures, très régulièrement le week-end, je n’ai eu de cesse de prendre de nouvelles initiatives pour accompagner le développement de notre territoire, que beaucoup nous envient.

On pourrait citer tous les événementiels de la ville que j’ai coordonnés ou dont j’ai été à l’initiative ; mes actions au sein des équipes municipales ; mon engagement auprès de l’Office du Tourisme ; mon travail dans les quartiers ; ma disponibilité pour accompagner des démarches individuelles ou des projets économiques ; ma totale implication ces dernières années, à la tête du SICTOM du Périgord Noir pour relever les défis importants qui jalonneront les années à venir…

 Tirer des conclusions hâtives, sans aucune précaution humaine ni de langage, dépasse l’acceptable ! Comment, par exemple, douter de la réalité de mes fonctions de chargé de mission, alors que chacun sait pertinemment que lorsque je m’engage je le fais avec professionnalisme, sans compter mon temps ni ma peine ? Comment ignorer d’un revers de main, les témoignages de celles et ceux avec lesquels j’ai travaillé sur cette période et qui ont, tous, confirmé, ma collaboration sur de nombreux dossiers du SICTOM du Périgord Noir.

 Pourquoi tenter de me faire endosser la responsabilité du sur-classement dans la strate de population 40 000 à 80 000 habitants du Syndicat, en octobre 2011, il y a 10 ans (!!) et 3 ans ½ avant mon recrutement en qualité de Directeur ?

Comment ignorer, sur ces points, ainsi que l’a rappelé le Président, dans la précédente édition de l’Essor Sarladais « que tous les contrôles, exercés à 19 reprises pendant 4 ans, ont tous validé le sur-classement du Syndicat dans la strate 40 à 80 000 habitants, la procédure de recrutement ainsi que le cadre fixant l’emploi du nouveau Directeur ».

 Les interventions nombreuses des élus lors du dernier Comité Syndical, les contributions des membres de l’exécutif du Syndicat, tout particulièrement le Président, auront apporté l’éclairage nécessaire sur les motivations des uns et des autres, sur ceux ayant intérêt à s’agiter inutilement, sur leurs réelles motivations. Je n’y reviendrai donc pas.

 Surtout que, depuis 7 ans, notre Syndicat est parfaitement géré, que les analyses financières sont extrêmement positives, que les comptes sont d’une grande fiabilité et solidité. Cela gêne-t-il ? Et qui donc ?

 Un dernier point enfin sur l’incompatibilité des fonctions de Directeur du SICTOM du Périgord Noir avec mes mandats locaux. Celle-ci n’existe plus puisque j’ai démissionné de mes fonctions électives en juillet dernier. Sur le fond, on pourrait en discuter. Mais sur la forme, on découvre que ce qui est interdit ici, est toléré ailleurs ?!.

 Tout cela fait beaucoup pour un seul homme. Croyez-moi, les périodes que j’ai traversées auront été éprouvantes, le sentiment d’injustice dominant de manière récurrente. Sans le soutien constant des Présidents successifs du Syndicat, sans la confiance que m’ont renouvelé massivement les élus du Comité Syndical, sans l’accompagnement de nombreux agents du SICTOM du Périgord Noir, passer ces périodes eut été difficile.

Je n’en oublierai pas pour autant quelques étranges silences et encore moins les récentes envolées de circonstance de certains, dénuées de toute objectivité sur un dossier qu’ils méconnaissent de toute évidence.

 Mais comme le disait Jean Jaurès, « il ne faut avoir aucun regret pour le passé, aucun remords pour le présent, et une confiance inébranlable pour l’avenir ».

 Franck DUVAL ( article paru dans la presse locale du 04/03/2021 ).

 

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