Réunions de quartier, A.G. d’associations sportives, rencontres de concertation,…, les occasions sont nombreuses pour nous rappeler l’impatience exprimée par les habitants du territoire de pouvoir rapidement profiter des joies d’une piscine couverte.
Aussi, il y a quelques semaines, lors de la présentation de la politique contractuelle du Département pour les prochaines années, le Président de la Communauté de communes Sarlat – Périgord Noir, de nombreux élus locaux, ainsi que le président du Conseil Départemental ont souligné la priorité qu’il convenait d’accorder à ce projet. C’est en ce sens d’ailleurs que J.J. de Peretti et G. Peiro, Co-Présidents du Pays du Périgord Noir, ont dernièrement fait acter, par les membres de cette instance, l’opportunité de lancer les études nécessaires à un tel investissement.
Localement, un projet d’équipement aquatique est un engagement très fort pour les collectivités, qui impacte, leurs budgets d’investissement mais aussi de fonctionnement.
Mais il s’agit d’un projet structurant pour le territoire d’accueil, qui s’inscrit dans le tissu économique, culturel, identitaire, à fortiori en zone rurale comme nous le sommes. Il ne peut faire abstraction des coûts induits, de son rôle en termes de lien social, d’image apportée au territoire, d’animation, d’attractivité, de positionnement sportif au-delà même de la natation mais aussi touristique.
On le voit, les questions sont nombreuses : quels objectifs et quelles attentes ? Quel positionnement géographique ? Quel dimensionnement ? Pour quel coût d’investissement et de fonctionnement ? Pour quelle maîtrise de gestion ? Selon quel parti pris architectural….
Autant de raisons qui rendent indispensables et urgentes désormais les phases essentielles de consultation des élus et des habitants, d’opportunité, de faisabilité, de conception, de réalisation et de fonctionnalité.
Tout laisse à penser aujourd’hui que la question de l’investissement devrait trouver une issue positive. Sur une dépense d’environ 7 millions d’euros H.T., 80 % serait financé par des subventions de l’Europe, de l’Etat, du Conseil Régional et du Département.
Reste maintenant à aborder la question de la prise en charge des coûts de fonctionnement, qui ne peut être regardée qu’à l’échelle du bassin de vie.
Les études qui vont être lancées prochainement devraient permettre aux Communautés de communes, de préciser leurs positions, déterminantes bien évidemment à l’aboutissement de ce projet.
Tout indique que le projet est sur de bons rails. Les intentions sont unanimes. Elles ne peuvent cependant s’exonérer de considérations budgétaires. De la même manière, elles ne peuvent ignorer les fortes attentes que forme la demande sociale sur cet équipement public de proximité qui représenterait un atout supplémentaire pour le Périgord Noir.