L’événementiel à rude épreuve

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Le cauchemar se poursuit dans le monde de l’événementiel. Jour après jour, mois après mois, la longue liste des manifestations annulées ne fait que s’allonger. Marchés de Noêl, salons, festivals, actions culturelles …

Sous le regard désespéré des professionnels d’un secteur qui pèse 34 milliards d’euros de retombées en France, dont 52 % au bénéfice de production événementielle et 48 % pour les acteurs du tourisme (transports, hôtellerie, restauration…), 2020 s’est déroulée au rythme des annulations, des espoirs de reprogrammation et finalement des suspensions sans horizon…

Depuis Février 2020, le secteur sait qu’il a été le premier à être touché par la crise sanitaire et qu’il sera le dernier à reprendre une activité, si tant est que certains le puissent.

Au-delà, il faut voir que tous les acteurs du tourisme ont été touchés de plein fouet par cette pandémie : elle représente un manque à gagner de l’ordre de 60 milliards d’euros sur l’ensemble de la filière tourisme, à savoir 30 à 40 % des recettes qui se sont évaporées.

Lorsqu’on sait, de plus, que pour beaucoup de territoires l’événementiel touristique c’est avant tout la combinaison d’une offre et de la mobilité, celle-ci est pour le moins entravée avec la restriction des déplacements… Cela n’augure rien de bon.

Après six mois, 1 an, 18 mois d’arrêt de travail complet ( ??), seuls les événementiels aux fondamentaux solides pourront redresser la tête. Il faudra, à coup sûr, retrousser les manches, mobiliser de nombreuses énergies, développer le travail en réseau, trouver de nouvelles idées, ouvrir des perspectives différentes… pour espérer reprendre vie.

 

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